Charpente du XVIIe siècle à fermes et à pannes. L'originalité réside dans le réseau secondaire de bois cintrés pour disposer un lambris.
Edifice démantelé à pans-de-bois, rattaché à un corps de ferme.
Château ruiné avec tours, en briques.
Il ne subsiste que des vestiges de poutres de plafond dans des réservations. Ces plafonds étaient constituées de poutres maîtresses surmontées de deux cimaises en position décalée.
Les travaux ont duré une dizaine d'années, au début du XVIIe siècle. L'édifice serait construit pour Catherine de Médicis et donnée à Jean de la Guesle en 1574, mais il n'apparaît jamais dans les possessions de la reine. Cette datation pose donc un problème d'interprétation.
Edifice à fenêtres à meneau et trois colonnettes.
Une partie de la fin XIIIe ou du début XIVe, extension XVe (datation de plafonds = solives rectangulaires et poutres de rive).
17 rue Danchet : plafond du rez-de-chaussée en sapin du XVIIe
Sainte-Chapelle : charpente XVe avec clocheton effondré suite à un tremblement de terre.
53 rue du Commerce : maison XVe
maison des Consuls : charpente à chevrons porteurs XVIe
Ecole Notre-Dame desArts, 13-15 rue Victor Basch
Maison Soubrany, 41 rue de l'hôtel de Ville XVIe
Tannerie de l'Ilot Grenier : plafond XIIIe du rez-de-chaussée d'une aile, avec arcs brisés.
Ce logis est la propriété de Guillaume du Prat, évêque de Clermont. Il est constitué de quatre pièces desservies par un couloir en croix mis en place. La partie sud est d'origine, celle au nord et le couloir résultent d'une transformation une dizaine d'années plus tard, inspirée de la Renaissance italienne et des villas palladiennes visitées lors de son voyage en Italie pour le Concile de Trente.
22 rue de la Rodade : plafonds XIVe en chêne et sapin (2002)
27-29 rue Guesdes : charpente du début XIVe à fermes latines, à poinçons richement sculptés et entraits chanfreinés (2002)
25 rue des Cordeliers : charpente à fermes latines et poinçons sculptés du XIIIe siècle (2002)
10 rue Kléber : plafond peint du rez-de-chaussée en sapin du XVe siècle (2002)
Datation de la charpente de l'abbatiale, connue pour ses chapiteaux historiés de style roman, du beffroi (XVIIIe) d'une misécorde et d'un pressoir ayant proprement appartenu à l'abbaye.
Des éléments à engoulents de la seconde moitié du XVIe siècle sont remployés dans la charpente fortement remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles.
Dans le cadre de la carte archéologique de la ville de Thiers, des édifices sont étudiés. Il s'agit aussi bien de maisons en pierre, comme celle où est né Daguerre, que de maisons à pan-de-bois. Certaines de ces édifices sont, depuis leur étude, démolis. D'autres encore en place comme le château du Pirou sont célèbres.