Cette église en restauration en 2010-2011 (couverture) a fait l'objet d'une datation (à la demande de l'architecte S. Berhault) de sa charpente à fermes et à pannes, dont la principale caractéristique est de présenter de nombreux bois en remploi des états antérieurs.
La nef ouvrait par une arcade sur des bas-côtés qui se sont effondrés. L'église a conservé un vitrail ancien montrant Saint-Pierre enchainé et délivré par un ange.
Depuis plusieurs années, en collaboration avec l'archéologue du service départemental d'archéologie du Maine-et-Loire (Jean-Yves Hunot) spécialisé dans les études d'archéologie du bâti concernant le bois, plusieurs charpentes et plafonds de différents logis, du pavillon des latrines et du châtelet ont été datés (du XIVe au XIXe siècle).
Une récente publication de la SFA recense les découvertes sur le château :
Le château et la citadelle de Saumur. Architectures du pouvoir. Sous la direction d'E. Litoux et E. Cron
En collaboration avec S. Aumard (archéologue CEM), l'étude a permis de suivre l'évolution (de la fin du Moyen-Age au XVIIIe siècle) de l'ensemble des charpentes de l'église Saint-Jacques et Saint-Philippe, située à proximité du château des ducs de Bourgogne.
Les structures concernées sont les suivantes : charpentes de la nef, des deux bras du transept, de la sacristie, de la croisée et le clocher.
En 2004, un programme d'étude des pan-de-bois de la ville d'Orléans a été initié par le Service Archéologique municipal en collaboration avec le SDAP (Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine).
Dans le cadre d'un vaste programme de ravalement de façades, plusieurs campagnes de prélèvements d'échantillons dans les façades, les charpentes et les plafonds de plus de soixante bâtiments de la ville ont mis en évidence des constructions du XIIIème au XIXème siècle.