En collaboration avec F. Tournadre (archéologue du bâti, Agence Arcade, Tours), une étude sur trois édifices amis en évidence des structures du XIVe siècle : 1 rue Georges Patry, 1 rue des mandats (appentis), 29 rue Brulé (couvent des Viantaises).
Les deux premiers ont conservé des décors peints sur les pignons. Les charpentes étaient apparentes depuis le sol. Le volume est redivisé en étages ultérieurement.
Il ne subsiste du château de Philippe IV que la grande salle, aujourd'hui la mairie. La salle basse (cave abritant les archives) a conservé une partie des plafonds avec piliers en pierres sous les poutres maîtresses. En revanche, les niveaux en élévation résultent d'une restructuration au XVIIe siècle commanditée par Phélippeaux de la Vrillère (cloisonnement longitudinal de la salle haute, division en étages d'une moitié, salle voûtée sur l'autre moitié, rotonde).
Datation de la charpente, des plafonds et des pans-de-bois asymétriques à différents types de croix de Saint-André (grandes, petites, à lices...) de la façade donnant sur la place Saint-Cyr.
Datation d'un entrait (et de bois en remploi dans la structure actuelle couvrant la nef) d'une ancienne charpente de la nef (XIIe siècle), conservé dans le pignon séparant la nef du choeur.
Les mortaises de ce vestige permettent de restituer une forme archaïque de ferme, à raidisseurs orthogonaux assemblés à mi-bois et queue d'aronde et à poteau central travaillant en compression sur l'entrait.
Cette opération a été réalisée avec S. Aumard, archéologue au Centre d'Etudes Médiévales Saint-Germain d'Auxerre.
Le logis médiéval est intégral dans un ensemble ceint. Le donjon est ajouté au début du XVIIe siècle.
Les plafonds de la cave et de la salle des Montrost sont refaits à la fin du XVe siècle, alors ceux des niveaux supérieurs sont totalement repris lors de la récente campagne de restauration. La charpente et la tourelle d'escalier sont en revanche associée à la campagne de travaux du XVIe siècle, commanditée par le nouveau propriétaire Florent de Vaudrey, lequel aurait fait également érigée la cheminée monumentale de la salle des Montrost.
Datation de la charpente à fermes et à pannes, dont les fermes présentent une forme en cintre avec les aisseliers et les jambettes.
Cet hôtel particulier réunit deux bâtiments indépendants à l'origine, construits sur deux parcelles contiguës. Ils présentent une configuration simialire comprenant une grande salle sous charpente et une salle basse. Le volume est redivisé ultérieurement en étages plafonnés.
Les charpentes des deux logis, séparées de trois années seulement, sont le reflet de deux conceptions présentent de nombreuses différences, notamment au niveau de la maîtrise du projet.
1 - Ce château a été reconstruit en briques polychromes par Anne de Beaujeu, fille de Louis XI, à la fin du XVe siècle.
Une première campagne de prélèvements concernant l'ensemble des charpentes a été réalisé fin 2007. Une seconde en novembre 2010 sur la nef (pendant la restauration de la charpente et de la couverture sous la dir. de P. Ponsot, ACMH) a complété les premiers résultats et ont été confrontés aux observations de l'étude archéologique (Frédéric Epaud (Citères, UMR 6173, Univ. Tours).
Il s'agit de l'une des premières structures contreventées avec des liernes et de grandes croix de Saint-André disposées longitudinalement dans l'axe des fermes.
En parallèle avec une étude d'archéologie du bâti (INRAP), les pignons à pan-de-bois à croix de Saint-André, ainsi que la charpente et les plafonds d'une petite maison (17 rue Planchat), dont la façade sur rue a été modifiée au XVIIIe siècle, ont été datés.
Les panneaux à pan-de-bois présentent deux types de croix à lices, aux différentes dimensions.