Ce logis du XIIIe siècle et sa chapelle privée ont fait l'objet d'une étude archéologique et d'une datation des charpentes monumentales. Le château a été construit par Pierre de la Broce, favori du roi Philippe III. A la disgrace de celui-ci, le roi reprend le château. La chapelle sera commanditée par Philippe IV.
Dans le cadre de la carte archéologique de la ville de Thiers, des édifices sont étudiés. Il s'agit aussi bien de maisons en pierre, comme celle où est né Daguerre, que de maisons à pan-de-bois. Certaines de ces édifices sont, depuis leur étude, démolis. D'autres encore en place comme le château du Pirou sont célèbres.
- Plafond XIIIe à file de poteaux soutenant les poutres du réfectoire de la collégiale Saint-Hilaire (étude archéologie du bâti INRAP et financement DRAC Poitou)
- Charpentes de la cathédrale
- Maison romane 36 rue Jean Bouchet (bois XVIe)
En collaboration avec la Cellule d'Archéologie Urbaine de la ville (H. Grimaud), plusieurs édifices du XVe au XVIIIe siècle ont fait l'objet de datation : Souaberie, halles (en 3 phases 1537-1565-1624), hôtel de la Croix d'Or, maisons rue des halles qui remplacent l'aile nord en projet au XVIIe siècle, Hôtel des Gentilhommes (actuel conservatoire de musique), tours du château des ducs de Würtemberg, temple Saint-Martin (un des plus vieux de France, 1604), maison à pan-de-bois rue de Belfort, maison passage de la Fleur, etc...
La charpente de cette maison vigneronne (cave voûtée et accès extérieur à l'étage) est à fermes et à pannes, avec comme particularités des arbalétriers courbes faisant office de jambe de force dans un comble à surcroît et des entraits jouant également le rôle de poutres de plafond du niveau inférieur. Les salles de l'étage sont séparées par des cloisons en pan-de-bois.
La charpente est du XVIe siècle alors que deux poutres sont plus anciennes (XIVe).
Etude en collaboration avec l'archéologue municipal M. Wyss qui a mis en évidence un ensemble très remanié du XVe au XVIIIe siècle et des bois transportés probablement par flottage au XVIIIe siècle.
* Située dans l'enceinte du lycée Thibault de Champagne, la maison canoniale a conservé en charpente des bois du premier état (avec mortaise à mi-bois du XIIe siècle) dans la structure en place du XIVe, alors que le plafond est plus tardif (XVIe).
* maisons à pan-de-bois de la rue Couverte et de la rue Saint-Thibault.
* Nef de l'église Saint-Ayoul : charpente à chevrons formant fermes de la fin du XIIe, contreventée et lambrissée (décors peints) au XVIe.
Dans l'enceinte de l'abbaye, les vestiges de l'église sont rares, mais le bâtiment des cuisines est bien conservé, avec son rez-de-cour voûté.
La charpente médiévale a été partiellement reprise et a fait l'objet d'une étude archéologique par F. Tournadre (Agence Arcade).
Cet édifice médiéval très remanié a fait l'objet de datations des plafonds et des cloisons en pan-de-bois, afin de mieux comprendre son évolution sur un laps de temps très court (une cinquantaine d'années).
Ce château médiéval a conservé trois tours et deux ailes reconstruites au XVIIIIe siècle.
Parmi les dépendances, la grange à dîmes du XVe siècle s'élève sur trois niveaux, dont les poutres de plafonds sont soutenues par un système de poteau central avec semelle et aisseliers. Des dispositifs similaires sont ajoutés régulièrement jusqu'au XXe siècle pour étayer les zones fragilisées.