Etude en collaboration avec l'archéologue municipal M. Wyss qui a mis en évidence un ensemble très remanié du XVe au XVIIIe siècle et des bois transportés probablement par flottage au XVIIIe siècle.
Suite à la mort de l'ancienne propriétaire (Josette Coras), le Conseil Général a repris le logis pour en faire une salle d'exposition, après avoir réalisé des études sur l'édifice.
Les charpentes sont originales, de conception mixte, à chevrons formant fermes intégrant des pannes. les plafonds à la française, disposés peu après la construction de la charpente, dans un soucis de confort pour réaliser des chambres sont de facture soignée, en sapin.
* Située dans l'enceinte du lycée Thibault de Champagne, la maison canoniale a conservé en charpente des bois du premier état (avec mortaise à mi-bois du XIIe siècle) dans la structure en place du XIVe, alors que le plafond est plus tardif (XVIe).
* maisons à pan-de-bois de la rue Couverte et de la rue Saint-Thibault.
* Nef de l'église Saint-Ayoul : charpente à chevrons formant fermes de la fin du XIIe, contreventée et lambrissée (décors peints) au XVIe.
Dans l'enceinte de l'abbaye, les vestiges de l'église sont rares, mais le bâtiment des cuisines est bien conservé, avec son rez-de-cour voûté.
La charpente médiévale a été partiellement reprise et a fait l'objet d'une étude archéologique par F. Tournadre (Agence Arcade).
Cet édifice médiéval très remanié a fait l'objet de datations des plafonds et des cloisons en pan-de-bois, afin de mieux comprendre son évolution sur un laps de temps très court (une cinquantaine d'années).
En collaboration avec F. Tournadre (archéologue du bâti, Agence Arcade, Tours), une étude sur trois édifices amis en évidence des structures du XIVe siècle : 1 rue Georges Patry, 1 rue des mandats (appentis), 29 rue Brulé (couvent des Viantaises).
Les deux premiers ont conservé des décors peints sur les pignons. Les charpentes étaient apparentes depuis le sol. Le volume est redivisé en étages ultérieurement.
Datation de la charpente, des plafonds et des pans-de-bois asymétriques à différents types de croix de Saint-André (grandes, petites, à lices...) de la façade donnant sur la place Saint-Cyr.
Datation d'un entrait (et de bois en remploi dans la structure actuelle couvrant la nef) d'une ancienne charpente de la nef (XIIe siècle), conservé dans le pignon séparant la nef du choeur.
Les mortaises de ce vestige permettent de restituer une forme archaïque de ferme, à raidisseurs orthogonaux assemblés à mi-bois et queue d'aronde et à poteau central travaillant en compression sur l'entrait.
Cette opération a été réalisée avec S. Aumard, archéologue au Centre d'Etudes Médiévales Saint-Germain d'Auxerre.
Datation de la charpente à fermes et à pannes, dont les fermes présentent une forme en cintre avec les aisseliers et les jambettes.
Une première campagne de prélèvements concernant l'ensemble des charpentes a été réalisé fin 2007. Une seconde en novembre 2010 sur la nef (pendant la restauration de la charpente et de la couverture sous la dir. de P. Ponsot, ACMH) a complété les premiers résultats et ont été confrontés aux observations de l'étude archéologique (Frédéric Epaud (Citères, UMR 6173, Univ. Tours).
Il s'agit de l'une des premières structures contreventées avec des liernes et de grandes croix de Saint-André disposées longitudinalement dans l'axe des fermes.