Cet édifice médiéval très remanié a fait l'objet de datations des plafonds et des cloisons en pan-de-bois, afin de mieux comprendre son évolution sur un laps de temps très court (une cinquantaine d'années).
Le logis médiéval est intégral dans un ensemble ceint. Le donjon est ajouté au début du XVIIe siècle.
Les plafonds de la cave et de la salle des Montrost sont refaits à la fin du XVe siècle, alors ceux des niveaux supérieurs sont totalement repris lors de la récente campagne de restauration. La charpente et la tourelle d'escalier sont en revanche associée à la campagne de travaux du XVIe siècle, commanditée par le nouveau propriétaire Florent de Vaudrey, lequel aurait fait également érigée la cheminée monumentale de la salle des Montrost.
Manoir Renaissance et corps de fermes XVIIIe réhabilités par la commune pour en faire la mairie.
Cet hôtel particulier réunit deux bâtiments indépendants à l'origine, construits sur deux parcelles contiguës. Ils présentent une configuration simialire comprenant une grande salle sous charpente et une salle basse. Le volume est redivisé ultérieurement en étages plafonnés.
Les charpentes des deux logis, séparées de trois années seulement, sont le reflet de deux conceptions présentent de nombreuses différences, notamment au niveau de la maîtrise du projet.
Comme de nombreuses églises de ce département, la charpente se caractérise par la richesse des décors sculptées : engoulents aux extrémités des entraits, bois écotés, écailles, coquilles... sur les poinçons et blasons et outils en sous-face de la sous-faîtière.
Cette charpente verse vers l'ouest suite au sciage des entraits et de la base des poinçons au XIXe siècle pour poser des voûtes sarrazines, démontées dans les années 70. Depuis cette époque, un plafond permet de suivre l'évolution des désordres.
Aujourd'hui hanger désaffecté, la Salle du Jeu de Paume est intégré dans un ensemble comprenant également un séchoir.
Elle a conservé une magnifique charpente à chevrons porteurs reposant sur des poteaux eux-mêmes posés sur une base maçonnée. Des mortaises dans certains poteaux indiquent la probable présence de galeries extérieures en surplomb, qui ont disparu.
Cette salle a été construite au XVI, période à laquelle le jeu connaît un essor en France.
Cette maison forte comprend un ensemble de bâtiments dans une enceinte. La tour carrée Renaissance à deux niveaux de galeries, cuisine voûtée et plafonds à la française et le logis perpendiculaire, légèrement antérieur ont fait l'objet d'une étude d'archéologie du bâti (Stéphane Guyot - SGInvestigations Archéologiques) et d'une datation des charpentes et des plafonds.
Cette église en restauration en 2010-2011 (couverture) a fait l'objet d'une datation (à la demande de l'architecte S. Berhault) de sa charpente à fermes et à pannes, dont la principale caractéristique est de présenter de nombreux bois en remploi des états antérieurs.
La nef ouvrait par une arcade sur des bas-côtés qui se sont effondrés. L'église a conservé un vitrail ancien montrant Saint-Pierre enchainé et délivré par un ange.
Depuis plusieurs années, en collaboration avec l'archéologue du service départemental d'archéologie du Maine-et-Loire (Jean-Yves Hunot) spécialisé dans les études d'archéologie du bâti concernant le bois, plusieurs charpentes et plafonds de différents logis, du pavillon des latrines et du châtelet ont été datés (du XIVe au XIXe siècle).
Une récente publication de la SFA recense les découvertes sur le château :
Le château et la citadelle de Saumur. Architectures du pouvoir. Sous la direction d'E. Litoux et E. Cron
En collaboration avec S. Aumard (archéologue CEM), l'étude a permis de suivre l'évolution (de la fin du Moyen-Age au XVIIIe siècle) de l'ensemble des charpentes de l'église Saint-Jacques et Saint-Philippe, située à proximité du château des ducs de Bourgogne.
Les structures concernées sont les suivantes : charpentes de la nef, des deux bras du transept, de la sacristie, de la croisée et le clocher.