Charpentes du XVe siècle de la nef et du choeur, dont les éléments de renforts ajoutés secondairement (poteaux et croix transversales entre les entraits et les faux-entraits) ont été déposés lors de la dernière restauration.
Datation de la charpente de l'abbatiale, connue pour ses chapiteaux historiés de style roman, du beffroi (XVIIIe) d'une misécorde et d'un pressoir ayant proprement appartenu à l'abbaye.
Des éléments à engoulents de la seconde moitié du XVIe siècle sont remployés dans la charpente fortement remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles.
Magnifique maison en pierre de la Renaissance avec une façade sur rue à pan-de-bois entièrement sculpté : effigie de François 1er, écus armoriés, pinacles terminés par un personnage sculpté sur le culot, colonnettes, personnages divers, anges, engoulents, guirlandes de motifs végétaux et animaliers...
Dans le cadre de la carte archéologique de la ville de Thiers, des édifices sont étudiés. Il s'agit aussi bien de maisons en pierre, comme celle où est né Daguerre, que de maisons à pan-de-bois. Certaines de ces édifices sont, depuis leur étude, démolis. D'autres encore en place comme le château du Pirou sont célèbres.
- Plafond XIIIe à file de poteaux soutenant les poutres du réfectoire de la collégiale Saint-Hilaire (étude archéologie du bâti INRAP et financement DRAC Poitou)
- Charpentes de la cathédrale
- Maison romane 36 rue Jean Bouchet (bois XVIe)
En collaboration avec la Cellule d'Archéologie Urbaine de la ville (H. Grimaud), plusieurs édifices du XVe au XVIIIe siècle ont fait l'objet de datation : Souaberie, halles (en 3 phases 1537-1565-1624), hôtel de la Croix d'Or, maisons rue des halles qui remplacent l'aile nord en projet au XVIIe siècle, Hôtel des Gentilhommes (actuel conservatoire de musique), tours du château des ducs de Würtemberg, temple Saint-Martin (un des plus vieux de France, 1604), maison à pan-de-bois rue de Belfort, maison passage de la Fleur, etc...
La charpente de cette maison vigneronne (cave voûtée et accès extérieur à l'étage) est à fermes et à pannes, avec comme particularités des arbalétriers courbes faisant office de jambe de force dans un comble à surcroît et des entraits jouant également le rôle de poutres de plafond du niveau inférieur. Les salles de l'étage sont séparées par des cloisons en pan-de-bois.
La charpente est du XVIe siècle alors que deux poutres sont plus anciennes (XIVe).
Suite à la mort de l'ancienne propriétaire (Josette Coras), le Conseil Général a repris le logis pour en faire une salle d'exposition, après avoir réalisé des études sur l'édifice.
Les charpentes sont originales, de conception mixte, à chevrons formant fermes intégrant des pannes. les plafonds à la française, disposés peu après la construction de la charpente, dans un soucis de confort pour réaliser des chambres sont de facture soignée, en sapin.
* Située dans l'enceinte du lycée Thibault de Champagne, la maison canoniale a conservé en charpente des bois du premier état (avec mortaise à mi-bois du XIIe siècle) dans la structure en place du XIVe, alors que le plafond est plus tardif (XVIe).
* maisons à pan-de-bois de la rue Couverte et de la rue Saint-Thibault.
* Nef de l'église Saint-Ayoul : charpente à chevrons formant fermes de la fin du XIIe, contreventée et lambrissée (décors peints) au XVIe.
Deux sites ont fait l'objet d'une datation :
- la charpente Renaissance de l'église construite en trois phases de chantier. Elle se caractérise par le décor sculpté des entraits et des poinçons.
- la maison à pan-de-bois (à grille) du 7 rue du Cheval Blanc, avec son plafond peint et son organisation autour d'une cheminée centrale. La distribution à l'étage se fait à l'arrière par un escalier et une galerie externe en bois, dont il ne subsiste que quelques bois.