Ce château médiéval a conservé trois tours et deux ailes reconstruites au XVIIIIe siècle.
Parmi les dépendances, la grange à dîmes du XVe siècle s'élève sur trois niveaux, dont les poutres de plafonds sont soutenues par un système de poteau central avec semelle et aisseliers. Des dispositifs similaires sont ajoutés régulièrement jusqu'au XXe siècle pour étayer les zones fragilisées.
Il ne subsiste du château de Philippe IV que la grande salle, aujourd'hui la mairie. La salle basse (cave abritant les archives) a conservé une partie des plafonds avec piliers en pierres sous les poutres maîtresses. En revanche, les niveaux en élévation résultent d'une restructuration au XVIIe siècle commanditée par Phélippeaux de la Vrillère (cloisonnement longitudinal de la salle haute, division en étages d'une moitié, salle voûtée sur l'autre moitié, rotonde).
Le logis médiéval est intégral dans un ensemble ceint. Le donjon est ajouté au début du XVIIe siècle.
Les plafonds de la cave et de la salle des Montrost sont refaits à la fin du XVe siècle, alors ceux des niveaux supérieurs sont totalement repris lors de la récente campagne de restauration. La charpente et la tourelle d'escalier sont en revanche associée à la campagne de travaux du XVIe siècle, commanditée par le nouveau propriétaire Florent de Vaudrey, lequel aurait fait également érigée la cheminée monumentale de la salle des Montrost.
Manoir Renaissance et corps de fermes XVIIIe réhabilités par la commune pour en faire la mairie.
Cet hôtel particulier réunit deux bâtiments indépendants à l'origine, construits sur deux parcelles contiguës. Ils présentent une configuration simialire comprenant une grande salle sous charpente et une salle basse. Le volume est redivisé ultérieurement en étages plafonnés.
Les charpentes des deux logis, séparées de trois années seulement, sont le reflet de deux conceptions présentent de nombreuses différences, notamment au niveau de la maîtrise du projet.
Comme de nombreuses églises de ce département, la charpente se caractérise par la richesse des décors sculptées : engoulents aux extrémités des entraits, bois écotés, écailles, coquilles... sur les poinçons et blasons et outils en sous-face de la sous-faîtière.
Cette charpente verse vers l'ouest suite au sciage des entraits et de la base des poinçons au XIXe siècle pour poser des voûtes sarrazines, démontées dans les années 70. Depuis cette époque, un plafond permet de suivre l'évolution des désordres.
1 - Ce château a été reconstruit en briques polychromes par Anne de Beaujeu, fille de Louis XI, à la fin du XVe siècle.
Aujourd'hui hanger désaffecté, la Salle du Jeu de Paume est intégré dans un ensemble comprenant également un séchoir.
Elle a conservé une magnifique charpente à chevrons porteurs reposant sur des poteaux eux-mêmes posés sur une base maçonnée. Des mortaises dans certains poteaux indiquent la probable présence de galeries extérieures en surplomb, qui ont disparu.
Cette salle a été construite au XVI, période à laquelle le jeu connaît un essor en France.
Cette église en restauration en 2010-2011 (couverture) a fait l'objet d'une datation (à la demande de l'architecte S. Berhault) de sa charpente à fermes et à pannes, dont la principale caractéristique est de présenter de nombreux bois en remploi des états antérieurs.
La nef ouvrait par une arcade sur des bas-côtés qui se sont effondrés. L'église a conservé un vitrail ancien montrant Saint-Pierre enchainé et délivré par un ange.