Cette ferme du XIXe siècle est monumentale. Elle se situait sur le tracé de l'A19 et a été démantelé et remontée au château de Chamerolles (45). La charpente sur poteaux s'apparante à une halle en bois.
Magnifique maison en pierre de la Renaissance avec une façade sur rue à pan-de-bois entièrement sculpté : effigie de François 1er, écus armoriés, pinacles terminés par un personnage sculpté sur le culot, colonnettes, personnages divers, anges, engoulents, guirlandes de motifs végétaux et animaliers...
Maison à pans-de-bois à grille du XVIIIe siècle.
Ce logis du XIIIe siècle et sa chapelle privée ont fait l'objet d'une étude archéologique et d'une datation des charpentes monumentales. Le château a été construit par Pierre de la Broce, favori du roi Philippe III. A la disgrace de celui-ci, le roi reprend le château. La chapelle sera commanditée par Philippe IV.
Dans le cadre de la carte archéologique de la ville de Thiers, des édifices sont étudiés. Il s'agit aussi bien de maisons en pierre, comme celle où est né Daguerre, que de maisons à pan-de-bois. Certaines de ces édifices sont, depuis leur étude, démolis. D'autres encore en place comme le château du Pirou sont célèbres.
- Plafond XIIIe à file de poteaux soutenant les poutres du réfectoire de la collégiale Saint-Hilaire (étude archéologie du bâti INRAP et financement DRAC Poitou)
- Charpentes de la cathédrale
- Maison romane 36 rue Jean Bouchet (bois XVIe)
En collaboration avec la Cellule d'Archéologie Urbaine de la ville (H. Grimaud), plusieurs édifices du XVe au XVIIIe siècle ont fait l'objet de datation : Souaberie, halles (en 3 phases 1537-1565-1624), hôtel de la Croix d'Or, maisons rue des halles qui remplacent l'aile nord en projet au XVIIe siècle, Hôtel des Gentilhommes (actuel conservatoire de musique), tours du château des ducs de Würtemberg, temple Saint-Martin (un des plus vieux de France, 1604), maison à pan-de-bois rue de Belfort, maison passage de la Fleur, etc...
La charpente de cette maison vigneronne (cave voûtée et accès extérieur à l'étage) est à fermes et à pannes, avec comme particularités des arbalétriers courbes faisant office de jambe de force dans un comble à surcroît et des entraits jouant également le rôle de poutres de plafond du niveau inférieur. Les salles de l'étage sont séparées par des cloisons en pan-de-bois.
La charpente est du XVIe siècle alors que deux poutres sont plus anciennes (XIVe).
Suite à la mort de l'ancienne propriétaire (Josette Coras), le Conseil Général a repris le logis pour en faire une salle d'exposition, après avoir réalisé des études sur l'édifice.
Les charpentes sont originales, de conception mixte, à chevrons formant fermes intégrant des pannes. les plafonds à la française, disposés peu après la construction de la charpente, dans un soucis de confort pour réaliser des chambres sont de facture soignée, en sapin.
Deux sites ont fait l'objet d'une datation :
- la charpente Renaissance de l'église construite en trois phases de chantier. Elle se caractérise par le décor sculpté des entraits et des poinçons.
- la maison à pan-de-bois (à grille) du 7 rue du Cheval Blanc, avec son plafond peint et son organisation autour d'une cheminée centrale. La distribution à l'étage se fait à l'arrière par un escalier et une galerie externe en bois, dont il ne subsiste que quelques bois.